vos témoignages sur notre cours

Voici 15 témoignages que vous avez eu la gentillesse de m’adresser durant les derniers mois concernant votre pratique du Yoga. Je me suis borné à les recueillir tout comme on collecte de belles fleurs pour former un merveilleux bouquet.


Ces témoignages vous les avez écrits pour inspirer et aider d’autres personnes afin qu’elles sachent que nombre de leurs problèmes peuvent trouver dans la pratique du Yoga leur solution. Je me réjouis de toutes ces bonnes actions que vous avez accomplies en prenant un peu de temps pour parler de vous et de vos expériences.

Le Sage du clan des Shakyas disait il y a 2500 ans : « Les mots ont le pouvoir à la fois de détruire et de guérir. Quand les mots sont à la fois vrais et bienveillants ils peuvent changer le monde. »

Je suis certain que vos témoignages ici rapportés fidèlement contribueront à rendre le monde plus paisible et plus heureux.

Christian Ledain

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J'ai rencontré le yoga à un moment difficile de ma vie (rupture à forte résonance, burn out, travail sans perspective d'avancement, le décès d'un proche..). Je me sentais au bout de moi même, au bout des possibles, comme emprisonnée dans les problématiques, sans les ressources ni les compétences pour en sortir. Migraineuse depuis l'âge de 12 ans et peu sportive, je ne tenais pas compte de mon corps, il était pour moi tout simplement un objet externe à moi même.


-Un ami m'a alors parlé du yoga et j'ai voulu tester. 

Le premier cours a été pour moi mémorable. Dans la pénombre, après des salutations au soleil, et des exercices très doux de respiration et d'étirement, j'ai beaucoup pleuré. Larmes salvatrices qui m'ont fait comprendre à quel point j'avais oublié ce corps depuis tant d'années, à quel point les épreuves l'avaient blessé à quel point je l'avais abandonné. Se retrouver avec soi même, avec son corps, y faire face a été une prise de conscience nécessaire. 


- Dès les premiers temps, en sortant des cours :  des sensations évidentes

Le corps lourd -sensation de "bonne fatigue"-, l'esprit allégé, détendue, j'étais comme coupée de ma journée, à nouveau disponible. Puis les jours suivants, pleine de dynamisme.  Au fur et à mesure j'ai pu constater que la fréquence de mes migraines avait nettement baissé, voir que celles-ci avaient quasi disparu !!


-Après quelques mois d'autres bienfaits que je n'avais pas soupçonnés, d'ordre spirituel

 Le yoga est le fruit d'une spiritualité plaçant l'homme, son bien-être, son rapport aux autres, la sagesse, au coeur de celle-ci. Il ne s'agit donc pas de développer un rapport à soi égoïste, mais plus de porter un regard sur soi, sur sa place dans le monde, de façon bienveillante. En ce sens, le yoga permet de re/définir ses propres contours et par conséquent ce que l'on peut donner aux autres, désormais porté par cette bienveillance. Au-delà des bienfaits physiques donc, plus de tolérance envers soi même, plus de justesse envers les autres.  


Au démarrage de ma deuxième année de yoga

 Je me sens désormais former un tout, profondément enracinée en moi même, dans lequel mon corps et mon esprit se sont retrouvés et font l'expérience d'exister en cohérence,  pour enfin savourer les délices de cette plénitude. Une plénitude qui apporte une grande force, une grande joie, beaucoup de générosité et une sensation très agréable de maîtrise de soi.

Caroline (36 ans)

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" je suis venu au yoga il y a sept ans en situation qualifiée de "burn out", cet état ou l'individu ne sait plus puiser en lui les forces pour traiter tout ce qui l'assaille dans certaines étapes de son existence.

Peu instruit, j'imaginais le yoga comme une gymnastique douce et relaxante au même titre que d'autres pratiques.

Les débuts ont été, je dois le dire, un peu rebutants car faits d'exercices et de postures qui paraissent répétitifs et dont la finalité et les bienfaits n'apparaissent pas  en première expérience.

Certaines postures apparaissent même impossibles, faute de calme, de méthode et de simple connaissance de ses propres possibilités ou limites.

j'ai eu la chance de rencontrer un professeur qui met en  confiance et a la sagesse de s'en tenir au Hatha Yoga millénaire qui a fait ses preuves. Il expose simplement qu'il ne s'agit pas de recherche de performance mais de conscience de son propre corps, de ses particularités morphologiques et du plaisir qu'il prend a certaines postures tandis que d'autres méritent une véritable approche.

Ce  qui m’avait échappé auparavant se retrouve dans le socratique "connais toi toi même" dont le yoga est une magnifique expérience des effets miroir entre le corps et l'esprit.

De là ,j'ai appris à pratiquer sans peine des postures (l'arbre, sarvangasana...) que je ne parvenais pas à prendre par blocage mental et non physique(je ne suis pas devenu plus athlétique ..au contraire).

Une faculté née du yoga, et surtout de la méditation est l'abstraction : cette possibilité (même si elle reste  embryonnaire..) de faire le vide quelques instants pour chasser les affects  et émotions énervements avec succès

Dans des situations très confuses j'ai pu la mettre en œuvre, interrompre le maelström des idées et des réactions  et  retrouver une sérénité et une clarté nouvelle d'analyse et de vue des situations

Christian laboure profond par ses articles et, outre les postures qu'il analyse et décrit si méthodiquement, ouvre des voies nouvelles : comment une discipline qui parait introvertie peut mener à l'altruisme, le karma...

Merci au Yoga et son professeur.

Je regrette pour le rayonnement du Yoga, qu’il soit souvent associé à d'autres pratiques plus floues.."

Olivier

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"La pratique du yoga m'accompagne au quotidien. Je me rends compte qu'il est plus bénéfique pour moi de pratiquer ne serait-ce qu'une dizaine de minutes par jour ou tous les 2 jours plutôt que 2h toutes les 2 semaines par exemple.

Je pratique les positions dont je ressens avoir le plus besoin en fonction de mon état physique et émotionnel du moment.

Si je suis particulièrement stressée, je favorise les positions qui travaillent particulièrement la respiration et la relaxation. Si je sens que je manque d'exercice physique, je favorise les positions qui sollicitent davantage la musculature. L'effet est immédiat et ce sont des jours où la qualité de sommeil est meilleure."

 

"J'utilise le Reiki pour un seul usage mais qui fonctionne à tous les coups: lorsque je n'arrive pas à trouver le sommeil, je pose mes main à plat sur mon corps, une sur le ventre et une sur la poitrine. Je me concentre ainsi sur la chaleur née du contact avec mes mains et mon corps et en général je n'ai pas le temps de penser à autre chose car le sommeil est trouvé!"

Anna

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D'un point de vue mental et psychologique, j'ai constaté davantage d'apaisement. Je peux arriver au cours avec l'esprit très agité, par des tracas professionnels ou personnels (cela peut aller d'un échec commercial à ma liste de courses pour un dîner à organiser) ou par l'attitude des autres qui m'agace (famille, collègues). Dans tous les cas, mon état d'esprit est complètement différent après le cours ou, quand je pratique en dehors des cours, après une courte méditation. Je me sens plus disposée à écouter, à discuter et à accepter les choses telles qu'elles sont.

Au niveau physique, je ressens surtout des bienfaits sur ma posture au quotidien : je me tiens plus droite, plus ferme et je pense davantage à rejeter mes épaules en arrière (c'est une de mes faiblesses et cela me provoque des douleurs au bras, aux cervicales et au poignet).

Marylène

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 Témoignage sur la pratique du Yoga

Lorsque je suis venu à la pratique du Yoga, j’étais encore plein d’à priori sur le réel bénéfice d’une telle pratique. Autant dire que c’est avant tout la curiosité qui m’a poussé à débuter. J’avais bien entendu ça et là que le Yoga était une pratique excellente pour se déstresser, retrouver le calme. Rien qui de mon point de vue ne pouvait garantir une réelle rémission des maux physiques et psychiques dont je souffrais à l’époque. Car si le résultat d’un principe actif médicamenteux ou de soins tel que la kinésithérapie me paraissait bien tangibles, j’ai eu du mal à imaginer comment le simple fait de contrôler sa respiration en enchainant diverses postures tout en maintenant un esprit calme pouvait avoir de réels effets positifs sur la santé. Au pire cela ne m’apparaissait que comme une médecine douce qui ne pouvait pas faire de mal, et au mieux un peu de bien, sans pour autant être réellement efficace.

 

Quel ne fut pas ma surprise dès la première séance, de découvrir à quel point cette pratique était puissante. C’est avec beaucoup d’humilité mais aussi de joie, que je poursuis cette pratique depuis 5 ans maintenant. D’un esprit plutôt cartésien, il m’a fallut quelques lectures pour comprendre que le Yoga n’avait rien de magique, et que les bénéfices de la pratique s’expliquaient tout à fait d’un point de vue médical et scientifique. Cela m’a définitivement convaincu, s’il en était encore besoin, du bienfondé d’une pratique régulière. Le yoga fait partie de mon existence désormais et je l’adapte autant que possible dans mon quotidien.

 

Toujours avec humilité et loin d’avoir acquis encore un degré élevé de maîtrise, j’éprouve un immense plaisir semaine après semaine, à approfondir ma pratique, y puiser toujours de nouveaux enseignements. Ayant réussi à prendre soin de ma santé grâce au Yoga, je m’aperçois qu’il est possible même par des actions simples dans la vie de tout les jours, de transmettre autour de soi les bienfaits tirés du Yoga. C’est une manière de se rendre meilleur soi-même tout en contribuant même très modestement à rendre le monde meilleur.

 

Pour résumer, je dirais que le Yoga est une expérience très riche et positive, qui peut apporter beaucoup de bienfaits, à condition d’être patient, motivé et toujours très humble. Une expérience en tout cas que tout être vivant mériterait de connaître.

 

B-F Marle-Ouvrard

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Je voulais vous adresser mon témoignage sur les bienfaits du yoga depuis que je me suis inscrite la première fois il y a deux ans.

J’avais depuis longtemps entendu parler de la part de mon entourage des bienfaits du yoga même si la pratique du yoga peut-être perçue différemment en fonction des personnes et du type de yoga.

J’ai bien compris que ce n’était pas de l’exercice physique et je ne cherchais pas cela bien au contraire.

Pour ma part j’avais besoin d’une reconnexion avec mon corps et surtout mon esprit, un besoin de pause et de lâcher prise pour mieux appréhender une vie souvent source d’angoisse et de stress …

La première année je suis allée à vos cours et j’ai laissé faire sans vraiment chercher a analyser ce qu’il pouvait se passer … Je dois dire que l’approche n’a pas toujours été simple et que je ne pratiquais pas en dehors de vos cours , je ne faisais que visualiser de temps en temps en pensant au cours pour une pause de respiration au cours de mes journées … Je ne prenais pas le temps de me poser et d’essayer de méditer … D’ailleurs méditer et laisser passer les pensées , ne pas sans cesse mouliner était pour moi assez difficile !!

Et puis il me semble qu’il y a eu au cours de cette deuxième année une évolution ! tout d’abord avec mon corps, la position en tailleur me semble plus naturelle , la respiration et l’esprit qui apprends a se poser … Je fais tous les matins mes salutations au soleil , ce moment de la journée ou l’on dit bonjour à soi , à la vie , au moment présent .. et durant ces vacances le besoin de tous les jours méditer quelques instants …

C’est une approche lente et concrète qui me permets d’être mieux avec moi-même , une pratique qui m’aide a mieux appréhender mon stress et mes angoisses ou des situations difficiles , je suis beaucoup plus calme , posée , et je prends du recul sur les choses , j’apprécie les petites choses de la vie , la nature qui me parle , l’air ( mon prana source de vie ) et ma spiritualité qui grandit ..

Je recommande à beaucoup de personnes cette pratique qui amène à une autre dimension extrêmement enrichissante pour apprendre sur soi et les autres , pour s’éloigner des pensées qui nous entravent …

Une pratique qui en fait me rend plus libre et confiante aussi..

Mettre en mots les ressentis n’est pas une chose facile mais j’aurais essayé !!

Ghislaine

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MAL DE DOS


Depuis plusieurs années je ressentais des douleurs dorsales qui me gênaient durant la journée mais surtout m'empêchaient de faire le moindre mouvement en position allongée, voire de dormir. La situation ne s'améliorant pas, j'ai débuté des séances de musculation, de pilates, de gymnastique, de massages. Aucun résultat.
L'idée de la pratique du Yoga, qui m'a été soufflée par mon épouse, m'a permis de rencontrer Christian. J'ai immédiatement apprécié sa zénitude permanente et son sens de la convivialité.
Très rapidement il m'a initié à l'écoute de mon corps, à la perception de chaque mouvement, à l'adaptation de l'amplitude de chacun de mes gestes mais surtout il m'a fait découvrir que la musculation du dos était l'un des premiers bienfaits du yoga. Personne auparavant ne m'avait appris à muscler mon dos. Le résultat fut immédiat, les douleurs dorsales ont disparu même si elles réapparaissent dés que j'oublie quelque temps les bons conseils de Christian.
Philippe

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Il y a plusieurs années que je pratique le Yoga et je lui suis infiniment reconnaissante des bienfaits que cette pratique m’a apportée .

J’ai commencé le yoga appréciant son pouvoir «  relaxant »,en  prenant conscience de la  régulation du souffle et de  l’importance de la respiration . Parallèlement  la  constatation d’  une souplesse corporelle est appréciable même en étant une très modeste pratiquante . Je me suis aperçue que la concentration est indispensable pour progresser, cette concentration qui devient  découverte non pas d’une accumulation d’informations mais le silence de l’écoute et la possibilité d’une vacuité de ces pensées galopantes et encombrantes.La conscience du Yoga  implique un travail conjointement physique et mental   .C’est un parcours de lentes progressions ou le temps fait son œuvre dans des acquis d’abord inconscients de patience  ,de discernement personnels que la méditation va consolider.C’est un nouvel espace temps qui s’installe en un mode de vie plus serein voir plus stable .Pour ma part  dans ce parcours, le yoga m’a permis une certaine force d’analyse de décisions , ou d’adaptation quant à l’inéluctable d’évènements ou de situations  qui bien qu’étant « les choses de la vie « sont les carrefours sombres du mystère de notre vie ; mais aussi et surtout une qualité de relationnel familial et professionnel d’une richesse qui me surprend  car il parait que je suis « zen « 

Françoise

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J’ai constaté que les pratiquants du yoga se représentaient la vie comme je voulais la vivre…. Dans le calme, la sérénité, l’écoute , la tolérance …..

J’ai donc décidé il y a 2 ans d’approcher cette discipline.

J’ai aujourd’hui  adopté une nouvelle façon de vivre, je suis devenue plus détendue, à l’écoute de mes proches mais aussi de moi même. J’ai acquis de la souplesse avec mon corps mais aussi dans ma façon de penser.

Au décès de mon papa, la pratique du yoga m’a beaucoup aidé, j’ai  ainsi mieux abordé le deuil  et  le moment  difficile “partage des biens” avec ma famille ou  chacun se déchire, c’est d’ailleurs à cette période que j’ai constaté combien j’avais évolué mentalement vivre avec ce que la vie nous apporte de joies, de bonheur et  d’amour  est suffisant et le plus important dans la vie.

J’ai toujours pratiqué une petite activité sportive, et à ce niveau la aussi, j’ai appris à ne pas être agressive avec moi meme, le yoga c’est savoir aussi écouter  son corps.

Il y a quelques années ou très stressée j’avais testé un cours de yoga …. Celui ci  m’avait été proposé comme une discipline sportive aussi je n’avais pas accroché du tout; normal  la pratique du yoga c’est d’abord  un choix mental et  NON UN SPORT.

Pour info : D’ ordinaire le plus petit animal m’effraie et hier je me suis surprise à récupérer une araignée qui était dans la maison pour la poser à l’extérieur...

Cordialement 

DOMINO

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VRIKSHASANA

Merci pour cet article. 

Comme chaque article rédigé par vos soins, le descriptif est concis, clair et simple à exécuter.
On a tout de suite envie de pratiquer pour en retirer les bienfaits. 

Pour ma part j'ai besoin de " joie de vivre" essayant d'arrêter les atdp (antidépresseurs) et de stabilité : vous ne pouviez pas mieux tomber !

Et la concentration, on le ressent pendant plusieurs jours après la pratique. Et ça aide bien la méditation.

Je vous remercie

Martine 😘

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MEDITATION

Ces dernières semaines j'ai dû faire face à quelques soucis pas très graves mais qui m'ont perturbée et j'avoue qu'une pratique rituelle et journalière de la méditation m'a beaucoup aidée. Fin juin j'ai eu un accident de voiture pour la 1ère fois de ma vie mais pas banal puisque je suis rentrée dans un mur avec juste de gros dégâts de carrosserie et 3 semaines de réparation mais je ne me souviens de rien, juste le souvenir d'avant et après : la voiture encastrée contre le mur !

Je suis consciente malgré tout qu'aujourd'hui j'arrive à gérer  ces contrariétés avec beaucoup plus de calme et de sérénité, que ce soit des problèmes au sein de ma famille ou autres et je regrette juste de n'avoir pas eu connaissance de cette pratique plus jeune, mais sans doute que les choses arrivent quand elles doivent arriver.

Annick

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J'aime pratiquer le yoga, que je trouve très exigeant comme pratique à la fois physique et cérébrale, car il me permet de  me retrouver "a l'intérieur" de moi-même, tout en accomplissant des postures qui me font le plus grand bien physiquement.
La méditation, bien que difficile au niveau de la concentration, m'apporte un bien-être particulièrement profond, qui me calme et me régénère.

Dans cette pratique, j'apprécie avant tout les exercices respiratoires et la relaxation finale.

Le yoga me détend durablement et m'apporte aussi de nouvelles énergies.

Véronique

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Je tenais à partager mon témoignage sur la pratique du yoga, pratique Qui a commencé voici maintenant 8 ans et que je ne compte plus lâcher! Je vous avais dit un jour, et celà vous avait fait rire que le yoga devait être remboursé par la sécurité sociale tant il fait du bien à notre santé mentale et physique.

Au départ, ma démarche d'aller vers le yoga était motivée par ma volonté de "maîtriser", voire de me débarrasser de mes crises de colères devenues de plus en plus fréquentes face au caractère bien trempé de ma deuxième fille. Aujourd'hui, il m'arrive de la remercier en lui disant que c'est "grâce à cause d'elle" que j'ai découvert le yoga.

En effet, la pratique du yoga m'a, au fil du temps, appris à reconnaître les prémices de ce sentiment et de le maîtriser avant qu'il n'explose, et qu'il ne m'épuise. Et surtout, éviter à mon entourage les effets de ce poison qui ne m'aidait pas à me rapprocher de ma fille.

Je peux dire qu'aujourd'hui je me suis complètement débarrassée de ce poison grâce au yoga, mais pas seulement le yoga des postures...

 

Mais la première chose que le yoga m'a apportée, bien avant la maîtrise de la colère, c'était tout simplement une belle respiration, je ne savais plus respirer depuis un bon moment et je ne le savais pas! Respirer amplement et en pleine conscience, voilà ce que le yoga m'a très vite appris. Cela parait évident mais le pratiquer réellement procure un bien immense.

 

Après quelques années de pratique, j'ai découvert une autre dimension du yoga...l'esprit yoga! Qui ne se limite pas aux postures. C'est aujourd'hui une discipline que je vis, à travers mon attitude avec les autres et avec moi-même, mon alimentation, ma façon de penser, et aussi l'envie de toujours progresser.

Et cela grâce à notre excellent professeur de yoga qui nous guide sur la voie d'un yoga authentique et qui le transmet avec beaucoup de persévérance et d'attention vis à vis de chacun d'entre nous.

MERCI Christian!!

Sonia

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" Je pratique le yoga depuis plusieurs années et cela m'a beaucoup aidé à surmonter les différentes épreuves de la vie. Dans la vie quotidienne, j'arrive mieux à lâcher prise face à certaines situations et j'aborde  la vie avec beaucoup plus de sérénité qu’auparavant."
Marie-Noëlle .

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Il y a 3 mots qui me viennent à l'esprit concernant le Yoga : corps, souffle et présence.

Tout d'abord le corps pour ce qui me concerne, car la pratique du Yoga m'a aidé à (re)découvrir mon corps alors que j'étais -et suis encore- trop dans l'intellect et pas assez en contact avec mon enveloppe fidèle que j'ai si souvent négligée.

Le Yoga c'est aussi le souffle avec sa puissance vivifiante, voire enivrante avec les respirations complètes. La conscience du diaphragme, l'expérience du 'double ventousage'...la difficulté pour moi aussi de bien synchroniser mouvement et respiration.

Enfin le Yoga c'est la présence, habiter l'instant qui est LÀ plutôt que se projeter ou bien fuir vers un avenir qui n'est pas ou un passé ruminatoire. 

Présence et souffle dans le corps : le Yoga pour moi c'est la Vie.

Dominique

Tripadatrikonasana

 

Le nom de cette posture est constitué à partir de plusieurs termes sanskrits élémentaires. Ainsi, tripada signifie « les trois jambes », tandis que trikona veut dire «triangle » et qu’asana désigne « la posture ». Tripadatrikonasana désigne donc « la posture du triangle avec trois jambes ».

Le caractère apparemment surprenant de ce nom trouve facilement son explication : dans la phase finale de la posture, les bras sont tendus vers le sol et donnent ainsi l’impression d’un troisième membre inférieur. Ces « trois jambes » forment un triangle dont le sommet se trouve placé au niveau du coccyx, siège de la Kundalini. 


phase finale pour personne souple

 

1 L’attitude intérieure préalable

Avant d’adopter la posture, l’esprit doit être libéré de toute conception mentale et reposer paisiblement. Ce résultat est atteint par l’accomplissement en début de séance de deux pratiques préalables : la purification des canaux (Nadi Shodana), ainsi qu’une courte méditation.

      2 La prise de la posture 

          21. La posture de départ

En position initiale, l’adepte se tient en Namaskarasana. Les deux pieds sont ainsi plaqués l’un contre l’autre, tandis que le bassin est basculé, et la concentration placée quatre travers de doigts sous le nombril. Les deux mains se trouvent en salut devant la poitrine, sans crispation, et la poitrine est largement ouverte.

 


Namaskarasana

22.       Le placement des pieds

Pour comprendre facilement ce qui doit être réalisé on peut faire un schéma et comparer le positionnement des pieds aux deux aiguilles d’une pendule.

Au départ, les deux pieds parallèles indiquent 12h00.


Au départ, les deux pieds indiquent Midi



 

Sans faire pivoter le bassin, on écarte légèrement le pied gauche sur le côté gauche, d’une vingtaine de degrés. On passe ainsi à midi moins dix.


ouverture du pied gauche sur le coté gauche. Les pieds indiquent midi moins dix



 

On avance alors le pied droit d’une demie enjambée en veillant à ne pas le faire dériver vers la gauche. 


Le pied droit avance d'une demie enjambée



 

Durant l’ouverture du pied sur le côté gauche et l’avancée du pied droit on veille à ce que le bassin ne pivote pas, ce qui fausserait complètement la posture.

       23.       Les mains

Les mains, qui sont placées en salut devant la poitrine, s’élèvent alors au cours d’une inspiration. Les bras se trouvent alors tendus au-dessus de la tête.


A l'inspiration les bras se tendent au dessus de la tête



 

On pousse ensuite le bassin le plus loin possible vers l’arrière. Puis on laisse le tronc s’incliner vers l’avant. 


Tronc incliné vers l'avant, les mains sont rapprochées du sol



24.       l’étirement juste

Lorsque le tronc est descendu, on ne cherche pas «  à tout prix » à poser les mains au sol, ni même à « grappiller » quelques millimètres en voulant aller plus bas. De telles conceptions erronées seraient issues d’un mental agité. Or, ce « mental agité » a été mis entre parenthèses en début de séance et on veille à le tenir à l’écart durant tout le temps de la pratique car son intervention ne ferait que tout fausser.

Les mains se placent donc avec naturel, là où c’est le plus confortable pour elles : sur le genou, le tibia, la cheville ou sur le sol. Peu importe. Et ce placement correct des mains permet alors à l’étirement des muscles d’être pleinement juste.

On prend alors le temps de laisser la conscience circuler dans les différentes régions situées à l’arrière du corps, en remontant des talons d’Achille vers la nuque. On prend ainsi conscience de l’étirement juste au niveau des mollets… à l’arrière des cuisses… au niveau des fessiers… du bas du dos… du milieu du dos… du haut du dos. Dans toutes ces régions, l’étirement s’est installé de lui-même. La seule région où cela ne s’est pas accompli spontanément est la région cervicale. On doit donc alors étirer volontairement cette région en rapprochant tranquillement le front du tibia.

Le maître-mot qui doit nous guider à chaque instant est la justesse : justesse du placement du bassin et du pied avancé ; justesse du positionnement des mains et de l’étirement généralisé à l’arrière du corps.

De cette justesse découlent la stabilité physique et le confort, sans lesquels une posture de Yoga ne saurait exister.

Si l’on est très souple, il est alors possible de diriger les mains vers le pied gauche demeuré en arrière. 

Phase finale de la posture pour une personne souple



Maintenant que le placement correct du corps a été effectué, il importe de réguler le souffle.

3 La respiration juste

Réenclenchez alors la respiration profonde, en trois parties. La jambe droite étant légèrement avancée et le tronc incliné, cela induit une légère compression du bas de la cavité abdominale à droite, et donc, une stimulation du système digestif. Vous en prenez conscience.

Comme l’étirement musculaire dans le dos n’est pas trop intense cela permet à la respiration d’être pleinement épanouie. Un étirement excessif nous ficèlerait comme un rôti et entraverait le déploiement du souffle.

En retour, cette plénitude de la respiration favorise un travail musculaire optimal à l’arrière du corps. Ceci s’explique très facilement : l’abdomen se trouvant légèrement comprimé, l’abaissement du dôme du diaphragme lors de l’inspiration abdominale conduit mécaniquement à un étirement supplémentaire de la région lombaire. De façon similaire, l’inspiration thoracique pleinement déployée amène un ample écartement des côtes, ce qui provoque un étirement supplémentaire des muscles dorsaux.

De façon surprenante, c’est parce qu’on n’a pas cherché particulièrement à descendre bas qu’on est parvenu à réaliser un étirement musculaire optimal. On perçoit ainsi très bien l’interdépendance des aspects physiques, respiratoires et mentaux dans la pratique du Yoga.

4 l’attitude mentale juste

Dans la phase statique de la posture, l’esprit est laissé au repos, détendu, c’est-à-dire libre à l’égard des conceptions mentales qui s’élèvent spontanément dans l’esprit. On se déprend d’elles, ce qui leur permet alors de revenir se dissoudre dans l’esprit, d’où elles avaient émergé.

Ainsi, à chaque instant, l’adepte prend pleinement conscience du placement de son corps, de ses sensations et de tout ce qui s’élève dans son esprit. Tous ces phénomènes sont perçus distinctement, sans que l’on cherche à les retenir ou à les chasser. Ainsi le pratiquant enregistre les multiples sensations qui, à chaque instant, s’élèvent, se déploient, puis se dissolvent, tout comme un promeneur, sur le bord d’une rivière, contemple l’eau qui passe, en perpétuel changement, aussitôt remplacée par une eau renouvelée.

On peut placer l’attention au point situé à la pointe du coccyx. On fait alors comme si on voulait pointer cette zone vers le plafond. La stimulation du premier centre d’énergie (Muladharachakra) se trouve ainsi effectuée.

5 Demeurer et quitter la posture

Combien de temps demeurer dans la posture ? Pour une personne débutante, on dira 1 minute. Pour une personne plus avancée, cette question n’aura pas vraiment de sens. Constamment à l’écoute de ses sensations, elle sent la fatigue s’approcher lentement, se déployer progressivement. A un moment donné, son corps lui fait sentir « que cela suffit ». L’esprit enregistre cette information et interrompt tranquillement la posture.

Si l’on a plus particulièrement besoin de détente, on remontera les bras ballants, la tête pendante, en savourant le bien-être, tandis que les vertèbres s’empilent les unes sur les autres.

Mais, si on a besoin de quelque chose de plus tonique, le ventre bien ferme, on remontera alors  en tendant vigoureusement les deux bras au-dessus de la tête.

On reviendra alors dans la posture initiale, Namaskarasana.


Namaskarasana



Au bout de quelques respirations on adopte, l’autre demie-posture, en avançant cette fois-ci le pied gauche.

6 Effets positifs

Les effets bénéfiques de cette posture sont nombreux. Nous allons les citer en remontant du bas vers le haut du corps.

·         Fortification des pieds et des jambes.

Durant toutes les phases de la pratique (installation, phase staique, sortie), la posture requiert un excellent équilibre physique. Les muscles des pieds sont ainsi fortement mobilisés pour assurer cette stabilité.

Dans la phase statique, l’étirement des mollets et des ischio-jambiers, combiné à la contraction du tibial et des quadriceps, assurent un renforcement complet de la musculature des jambes.

·         prévention de l’apparition des varices

L’étirement intense des muscles des jambes comprime les veines et favorise le retour du sang vers le cœur. La posture prévient ainsi efficacement  En favorisant ainsi la circulation veineuse dans le bas du corps, la posture prévient ainsi efficacement l’apparition des varices.

·         Soulagement de la constipation.

L’avancée de la jambe, combinée à l’inclinaison du tronc, produit une compression d’un côté du bassin et du bas de la cavité abdominale correspondante. Il en résulte une stimulation du travail intestinal. Rappelons qu’on commence toujours par avancer le pied droit afin d’agir dans le sens du péristaltisme.

·         Soulagement des lumbagos.

L’étirement du bas du dos, particulièrement intense dans la phase finale de la posture, introduit un espace au niveau des disques intervertébraux de la 1er vertèbre sacrée et des 4e et 5e vertèbres lombaires. De plus, comme le tronc se trouve incliné vers l’avant, temporairement, ces vertèbres n’ont plus à supporter le poids du tronc, ce qui soulage considérablement le bas du dos.

·         Assouplissement du tronc

Un mode de vie sédentaire, de longues heures passées devant un clavier d’ordinateur, à effectuer des gestes étroits, limités aux seuls mouvements des doigts, conduisent insidieusement les personnes à rentrer les épaules, vouter le haut du dos et à se replier physiquement sur soi. 

Tripadatrikonasana contribue fortement à éliminer la rigidité du tronc et à se libérer des tensions physiques accumulées dans le haut du dos.

·         L’atténuation des rides

L’inclinaison du tronc facilite l’irrigation des vaisseaux sanguins du visage, ce qui atténue les rides et réduit les effets du vieillissement des cellules du visage.

·         L’oxygénation générale de l’organisme

La position inclinée du tronc vers l’avant, sous l’effet de la gravitation, facilite la circulation des fluides présents dans la cavité du bassin et de l’abdomen. Ils reviennent ainsi vers le haut du corps. Le sang veineux qui pouvait stagner dans l’abdomen se trouve redirigé vers le cœur. Cette amélioration de la circulation veineuse se combine à une dynamisation de la circulation lymphatique.

En améliorant ainsi, comme nous l’avons détaillé, la circulation sanguine dans les jambes, le bassin, l’abdomen, le tronc et la tête, Tripadatrikonasana  assure une oxygénation générale de l’organisme.

7 Des contre-indications en nombre limité

Ces contre-indications relèvent du bon sens.

·         Tendinite du talon d’Achille

Rappelons que la tendinite constitue une inflammation du tendon. Ce tendon étant lui-même une sorte de corde « tendue », constituée de fibres de collagène, qui relie un os et un muscle. 

·         Déchirure musculaire au niveau du mollet ou de l’arrière de la cuisse.

·         lumbago aigu.

La posture amène un étirement intense. Elle contribuera à éviter la réapparition du lumbago. Par contre, Lorsque le  lumbago est bien là et que la douleur est présente, il convient de s’abstenir de pratiquer Tripadatrikonasana. En effet, le disque intervertébral qui a été endommagé doit d’abord être réparé avant d ‘envisager de prendre cette posture.

Par contre, une fois le lumbago disparu, Tripadatrikonasana sera intégré dans une pratique hebdomadaire pour prévenir la récidive et éviter l’installation d’un mal chronique.

Tripadatrikonasana viendra ainsi prendre place avec  d’autres postures telles que Pavanamuktasana et Shalabasana (voir nos deux articles consacrés à ces postures) dans une séance spécifique anti mal de dos.

Une personne connaissant la faiblesse de sa région lombaire pourra avec profit recourir à Tripadatrikonasana, mais elle n’inclinera le tronc que modérément, plaçant les mains sur le genou qui est avancé, en s’empêchant d’aller plus bas.

8 Les erreurs à ne pas commettre

Les erreurs fréquemment commises proviennent tantôt de l’inattention, tantôt de l’incompréhension de la pratique.

·         Faire pivoter le bassin

Certaines personnes, en ouvrant le pied gauche sur le côté gauche, font pivoter le bassin dans cette direction. Cette erreur, même légère, vient fausser la posture. En effet, quand le tronc s’inclinera, le front ne sera pas alors placé devant le genou avancé, mais aura dévié vers la gauche. Les deux fessiers ne seront plus à la même hauteur.

Quand on prend conscience de cette erreur, on reprend simplement la posture au début.

·         le placement incorrect du pied

C’est l’autre erreur le plus fréquemment commise. Par inadvertance, au lieu d’avancer le pied en face de soi, on le fait dériver un peu vers la gauche. Cela conduit aux mêmes conséquences que la première erreur et le remède est identique.

Les deux pieds sont placés sur la même ligne : l'équilibre est compromis



 

·         une mauvaise compréhension de la pratique

Cette troisième erreur consiste à croire qu’il faut descendre le plus bas possible, peut-être même toucher le sol - devenu le Saint Graal - alors qu’on n’y parvient manifestement pas ! Alors, on empoigne la jambe, on tire, on agite son esprit, au lieu de le laisser reposer. Et on corrompt complètement la pratique par les errements d’un esprit non régulé.

L’esprit doit être neutre, détendu, indifférent au placement des mains. Si les mains touchent le sol, on l’accepte, on n’en tire aucun orgueil. Si elles ne peuvent se poser que sur le genou avancé, on ne se sent pas dévalorisé pour autant. L’essentiel n’est pas là.

Le pratiquant doit avoir très clairement à l’esprit que la posture ne constitue qu’un support de concentration. Tant que ceci ne sera pas actualisé tout ce qui sera accompli physiquement sera frelaté. 

CONCLUSION

Tripadatrikonasana dispense de nombreux bienfaits qui en font une grande posture. Dans une séance, elle trouve tout naturellement sa place après les Salutations au soleil. Elle précède généralement une autre posture qui amène un engagement physique plus intense Virabhadrasana, le Guerrier) avant de passer au sol, allongé sur le dos.

Dans Tripadatrikonasana, à chaque instant, l’adepte prend pleinement conscience du placement de son corps, de ses sensations et de tout ce qui s’élève dans son esprit. Tous ces phénomènes sont perçus distinctement, sans que l’on cherche à les retenir. Ainsi le pratiquant enregistre ses sensations qui s’élèvent, se déploient, puis se dissolvent, tout comme un promeneur, sur le bord d’une rivière, contemple l’eau qui passe, en perpétuel changement, aussitôt remplacée par une eau renouvelée.

Christian Ledain

Professeur de la Fédération Française de Hatha Yoga